Atmosphére[s] Urbaine[s]

Il est mille manières de parler de la ville... nous sommes ici dans la manière noire...
Si ces images, assemblées en histoire sans paroles, n'étaient pas une construction fictive, elles nous situeraient  comme survivants d'une catastrophe nucléaire.
Les couleurs passées (le rouge est absent)  pourraient laisser penser que ces photographies, décolorées, irradiées, ont été retrouvées éparses sur un sol bouleversé.
De l'humanité, elle ne laissent apparaitre que des ombres... de la vie, un pigeon à terre et quelques rares arbres.
Combien resterions-nous à pouvoir les regarder vu l'ampleur supposée du cataclysme ?
C'est un jeu entre réalité et fiction, comme peut l'être toute tentative de narration à partir de photographies qui ont toujours un référent dans le réel.
Mais où est la réalité, où commence la fiction ?

Texte de Jacques Prud'homme - 2013


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